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2020, l’immobilier : valeur refuge des belges

40 ans d’efficacité sans affiche et des milliers de maisons vendues.



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Le marché immobilier belge est-il à l’aube d’un profond changement suite à la crise planétaire du Covid-19 ?

S’il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer à l’heure actuelle, nous pouvons imaginer quelques éléments de réponses basés sur une expérience du marché et sur un précédent « comparable » qu’est la crise financière de 2008 qui s’annonçait, comme aujourd’hui, comme la pire catastrophe économique de ces dernières décennies.

S’il est un fait que la situation que nous subissons tous actuellement prend des proportions encore plus importantes que celles de la crise financière de 2008, il existe malgré tout de grandes similitudes dans les conséquences prévisibles de la crise actuelle liée au Covid-19 et ce, compte tenu des spécificités d’un marché comme celui de l’immobilier.

Un phénomène qui était né de la crise de 2008 : le nombre de personnes éligibles aux crédits hypothécaires risque de diminuer sensiblement. Les récentes directives de la Banque Nationale Belge allaient déjà dans ce sens avant l’émergence de la crise du Covid-19.

Conséquence : l’inversion de l’offre et de la demande qui était la conséquence logique de la crise de 2008 risque aujourd’hui de s’accentuer malgré un marché particulièrement dynamique et une hausse des prix amorcée en 2019.

Il est probable que les biens de grande valeur voient leur prix se tasser légèrement vu la demande limitée pour ce type de biens. La demande pour de plus petits biens restera stable malgré une clientèle ayant moins accès au crédit dans cette tranche de prix et ce vu l’importance de la demande. Les biens de catégorie moyenne devraient également voir leur prix stable vu la solvabilité de cette tranche de la population.

Cette stabilité s’expliquera également, comme cela a été le cas après 2008 en raison d’un autre phénomène qui s’est lui aussi amorcé à partir de 2008, celui d’une recrudescence de la clientèle de type investisseur qui s’est littéralement ruée vers les biens de rapport ces dernières années.

Non seulement de plus en plus de clients s’improvisent comme investisseurs pour espérer un rendement mais ce que nous redoutons encore plus, c’est la multiplication des titulaires de comptes épargnes qui rechercheront simplement à mettre leurs économies à l’abri d’une faillite des banques et ce quel que soit le rendement de leur investissement.

Eu égard à l’évolution des valeurs boursières, à la possible défaillance des banques qui est loin d’un scénario impossible et à la garantie d’état limitée à 100.000 euros par banque et par client, l’investissement immobilier risque de devenir LA valeur refuge de ces prochaines années.On compte aujourd’hui plus de 280 milliards d’euros présents sur les comptes épargnes.

En cas de défaillance du système économique ou bancaire, un grand nombre d’épargnant risque de voir leur fortune, ou plus modestement, leur économie réduite à néant.

Notons qu’une dette d’emprunt envers une banque nous semble être, en principe et sauf clause contractuelle contraire, l’une des meilleures garanties que puisse avoir un épargnant qui possède des liquidités sur un compte épargne puisqu’en cas de faillite de la banque une compensation s’opère entre ses avoirs et ses dettes envers la banque.



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